RESURRECTION 17 (2ème trimestre 1961) : LA FOI

8,00 €
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SOMMAIRE

Editorial : la Foi

Pages 1 à 2

Jacques VILLEMIN et Michel de LA PALUD

Nos ancêtres dans la foi

Pages 3 à 18

Marcel MARTIN

La réponse à la Bonne Nouvelle

Pages 19 à 31

Robert CAZES

Saint-Paul : adhésion totale

Pages 32 à 41

Michel TANOINE

Pères Grecs : la gnose ou connaissance de foi

Pages 42 à 53

Jean-Paul MIQUEL

La tradition ecclésiale

Pages 54 à 64

Pierre LEVAUD

Saint Augustin : croyance et connaissance

Pages 65 à 71

B. BADACZ

Saint Augustin : l’argument du miracle

Pages 72 à 82

Rémy GILQUIN

Foi et sacrements dans la doctrine de Saint Augustin

Pages 83 à 88

Rémy GILQUIN

La grâce de la foi selon le Concile d’Orange

Pages 89 à 94

Louis de LA MANCELLIERE

Justification luthérienne par la foi

Pages 95 à 106

Joseph DELANOE

Au Concile du Vatican

Pages 107 à 116

Quantité
Rupture de stock

 

Garanties sécurité

Jean PERRIN

Conversion

Pages 117 à 134

Maxime CHARLES et Georges KOWALSKI

Réflexions sur l’acte de foi

Pages 135 à 143

Gabriel MARECHAL

Pascal, Newman, Blondel

Pages 144 à 154

Michel ROUCHE

« Dolce vita » ou l’impossible foi humaine

pages 155 à 165

LA FOI ET NOUS

Pages 167 à 174

180 pages

La Foi

Ce n’est pas un thème facile, ni pour la réflexion, ni pour la prière. Il n’en est pourtant pas de plus nécessaire dans l’état de minorité où se trouvent au milieu du monde les Chrétiens d’aujourd’hui.

On s’étonnera sans doute de trouver dans l’Ecriture surtout les démarches que Dieu a faites pour provoquer une réponse de la part de l’homme. Les Pères de l’Eglise, de même, sont surtout attentifs à l’action divine dans l’homme. C’est une façon de voir qui garde toute sa valeur pour ne pas oublier que la foi n’est pas une invention de l’esprit humain, mais un accueil et une reconnaissance de Quelqu’un qui se manifeste.

Depuis qu’à l’intérieur même de la civilisation chrétienne d’Occident les bases de la foi ont été remises en question, bien que celle-ci réclame une docilité de tout l’être à la grâce, sa justification rationnelle et donc le rôle qu’y joue l’intelligence, demande une étude particulière qui ne la laisse en aucune façon être soupçonnée de sentimentalité.

Les scientifiques, en particulier, qu’ils la dénigrent ou qu’ils l’adoptent, proclameront facilement que la vérité du christianisme ne saurait se démontrer, tandis que la psychologie moderne aurait tendance à l’expliquer par les traumatismes de la vie intérieure.

De toute façon, et bien que l’acte de foi soit un mouvement continu, son étude devra se situer sur deux plans, celui de l’accession à la foi ou celui de la vie de la foi, au niveau desquels l’intelligence ne se comporte pas au moins consciemment de la même façon. Cette diversité se fera sentir dans tous les cas où, par suite d’un refroidissement ou d’un affrontement de la foi, se reposera la question de sa correspondance avec le réel.

Dans l’effort tenté ici pour cerner la foi, aucune place n’a été faite à l’apologétique, c’est-à-dire à un déroulement d’arguments susceptibles d’assurer la foi. Ou bien ceux-ci, en effet, s’attachent à réfuter toutes les objections qu’on peut lui faire, et alors ils requièrent une compétence universelle : histoire, critique littéraire, psychologie, sciences expérimentales, philosophie, etc. Ou bien ils confrontent la pensée humaine en constante évolution avec la connaissance de la révélation, mais pour cette acquisition « Résurrection » est loin d’avoir encore donné tous les éléments.

Il reste donc à chaque lecteur ayant un peu mieux pris conscience de la complexité, mais aussi de la rigueur de l’acte de foi tel que l’Eglise le conçoit, de confronter de nouveau ses problèmes personnels les plus profonds avec la Révélation chrétienne pour que la convenance suprême et universelle de celle-ci à ceux-ci lui devienne plus évidente. Par le fait même il s’assurera une inspiration plus totale et plus rayonnante de toute la vie par la foi de son baptême.

Résurrection

Res17
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