RESURRECTION 25 (2er trimestre 1963) : L’AMOUR ET LE MARIAGE

8,00 €
TTC

SOMMAIRE

Liminaire

Pages 1 à 3

B. BADACZ

Homme et femme il les créa

Pages 4 à 16

J-C COLAS

L’amour est sans compromis

Pages 17 à 24

M. HEMER

Il y a là un grand mystère

Pages 25 à 37

Georges WIERUSZ KOWALSKI

La rédemption du couple

Pages 38 à 55

B. BERCHEZ-GAGUE

Défense et illustration du mariage

Pages 56 à 68

Michel de LA PALUD

Virginité

LES SEPT AGES DE L’AMOUR

Pages 74 à 86

R. R.

PERE ET MERE HONORERAS

Pages 87 à 90

POUR UN CEREMONIAL DU XXe SIECLE

Pages 91 à 97

R. R.

COU¨PLES SEPARES

Pages 98 à 100

R. R.

CELIBATAIRES

Pages 101 à 102

PERSPECTIVES D’ENSEMBLE

Pages 103 à 119

BIBLIOGRAPHIE

Pages 120 à 121

LES LIVRES

Pages 122 à 126

Quantité
Rupture de stock

 

Garanties sécurité

130 pages

Liminaire

«  Dieu créa l'homme à son image, homme et femme il les créa. » Il ne faut donc pas s'étonner que cette dualité soit à la base de toutes les relations humaines et intéresse au plus haut degré toute recherche d'épanouissement et de bonheur. Un sujet aussi central se devait d’être abordé par «  Résurrection ».

Les obstacles à vaincre cependant ne sont pas minces. Faire un état de la question à partir de la littérature existante apparaît comme pratiquement impossible : rien que pendant la préparation de ce numéro deux ou trois livres sur le sujet ont vu le jour ! Que dire alors des réactions et des exigences diverses des lecteurs devant ce thème de l'amour humain ? Certains souhaiteront un éclairage très concret au niveau des difficultés quotidiennes, d'autres au contraire éprouveront une certaine anxiété face à des affirmations qui risquent de condamner la conduite d'un grand nombre. D'autres enfin protesteront au nom de la particularité du sujet ou de son caractère très personnel.

Fallait-il courir le risque de cette entreprise ? « Résurrection » à penser que l'enjeu en valait la peine. L'amour humain est finalement le grand problème. Chacun d'entre nous et chacun de ceux qui nous entourent doit s'être situé par rapport à lui. Toute vocation est une vocation à l'amour et elle ne peut être reconnue qu'à la lumière de la Révélation divine. On n’a pas le droit de mettre celle-ci sous le boisseau, en particulier quand on a des responsabilités apostoliques. Une autre raison encore incite à situer exactement l'amour humain. La connaissance plus approfondie des relations de l'homme et de la femme dans un amour conjugal apporte une lumière particulière à la connaissance de nos rapports avec Dieu. «  Ce mystère est grand, je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Eglise », dit Saint-Paul.

Pour contribuer pour sa part et à sa place à projeter la lumière du Christ sur le couple Chrétien, « Résurrection » a choisi une formule qui est un compromis, maladroit comme tous les compromis. Le numéro commence par un dépouillement du dossier proprement théologique de la question. Ancien et Nouveau Testament, écrit des Pères et des papes permettent de saisir à travers leurs constantes la révélation divine sur le mariage. À travers ses pages on reconnaîtra aussi des prises de position de l'Eglise concrétisant dans un temps donné une exigence plus abstraite de Dieu. Par exemple au IIIe siècle elle demandera à ses fidèles de respecter pendant trois jours la continence conjugale avant de communier. Au XXe siècle elle autorisera la méthode Ogino. Chaque fois ce sera comme une pédagogie de cette exigence de la maîtrise des corps dans le mariage, permettant aux époux de mieux communier à l'amour crucifié du Christ. À la suite de ce dossier le lecteur trouvera des notes pratiques. Celles-ci n'ont d'autre ambition que de présenter à titre d'exemple ce qu'un théologien ayant quelque expérience pastorale peut conseiller dans un cas précis. Ce sont donc des réflexions libres à ne suivre que dans la mesure où elles rejoignent les grandes lignes du dessein de Dieu. Leur avantage sera de susciter une réflexion engagée permettant à chacun d'intégrer dans sa vie la Parole de Dieu.

Remarquons pour conclure que la réponse aux exigences divines découvertes à la lecture de ce numéro n'est possible qu'à la lumière de la foi, dans l'ouverture à la grâce divine, par la prière et les sacrements. Cela signifie qu'on ne doit condamner personne parce qu'il ne vit pas de ces exigences. À tout péché miséricorde ! Cela signifie aussi on n'a pas le droit parce qu'on se sent faible de diminuer l'exigence. Comme dit le concile de Trente répercuté par l'enseignement pontifical unanime, il faut qu’alors chacun fasse ce qu'il peut et demande à Dieu de l'aider à faire ce qui lui paraît impossible. Le Christ de qui nous demande d'être parfaits comme le Père céleste est parfait rend toute vie véritablement chrétienne absolument impossible aux seules forces humaines. Mais parce que l'exigence divine est une exigence d'amour, il ne faut jamais s'arrêter en route ou désespérer, mais dans un effort toujours renouvelé faire confiance à celui qui a dit :

«  Ce qui est impossible à l’homme est possible à Dieu. »

Résurrection

Res25
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